L‘ambassade de Lituanie en France vous invite à l’exposition « Leçons de démocratie. Cent ans de dialogue entre la France et la Lituanie », consacrée au centenaire des relations bilatérales entre la Lituanie et la France.
Visite sur rendez-vous par mail : amb.fr@urm.lt
Lieu : Ambassade de Lituanie en France, 22 boulevard Courcelles, Paris.
Dates : Du 13 décembre 2022 au 15 février 2023, les jours ouvrés.
L’exposition « Leçons de démocratie. Cent ans de dialogue entre la France et la Lituanie » raconte l’histoire de l’amitié entre la France et la Lituanie, riche de leçons sur la liberté, que les deux pays apprécient mais ne comprennent pas toujours de la même manière en raison de leurs contextes historiques différents. C’est l’histoire d’une relation marquée par des trahisons, des excuses et des intrigues étrangères. C’est l’histoire des différences et des similitudes, des hauts et des bas. C’est l’histoire de la façon dont l’art peut changer le monde. C’est une histoire des conséquences de l’Histoire dont nous ne tirons pas de leçons. « Leçons de démocratie. Cent ans de dialogue entre la France et la Lituanie » vise à nous rappeler l’Histoire. Elle cherche à remercier et à pardonner.
Bien que la Lituanie et la France aient établi des relations à caractère politique dès le Moyen Âge, les relations diplomatiques bilatérales officielles n’ont débuté que quelques années après la déclaration d’indépendance de la Lituanie, qui a été signée le 16 février 1918. Le début officiel de cette étape est considéré comme ayant eu lieu le 20 décembre 1922 et l’exposition est consacrée au centenaire de cette date.
Au début de cette amitié, les deux pays ont ouvert des bureaux de représentation dans leurs capitales respectives et ont développé des liens essentiellement culturels. Avec l’aide de la France, les Lituaniens ont créé leur propre identité d’État moderne. Les relations de diplomatie culturelle ont continué à se développer sans interruption jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, lorsque les occupations ont forcé la fermeture des ambassades. Après la guerre, lorsque la Lituanie est tombée sous l’occupation soviétique, ces liens sont restés gelés, mais pas brisés, car la France n’a jamais reconnu cette annexion illégale.
Pendant la guerre froide, les représentants culturels et diplomatiques lituaniens ont constamment essayé de rappeler aux Français leur pays perdu en utilisant toutes les méthodes possibles de diffusion de l’information, mais les occupants ont également utilisé la France comme plate-forme pour diffuser la fausse propagande sur la situation en Lituanie. Bien que l’amitié centenaire n’ait pas été constante, la seule chose qui permettait à la Lituanie oubliée pendant l’ère soviétique de survivre dans la mémoire des personnes vivant à l’Ouest était l’information diffusée par les expatriés et les étrangers favorables à la Lituanie. Les relations culturelles et personnelles ont remplacé les relations diplomatiques.
Cependant, en 1987, lorsque la Révolution chantante a commencé en Lituanie, il est devenu évident que les campagnes d’information lituaniennes avaient un impact : malgré la propagande soviétique, la plupart des Français voyaient les Lituaniens lutter pour la liberté dans leurs journaux et sur leurs écrans et les regardaient avec espoir et soutien. Lorsque la Lituanie est enfin devenue un pays indépendant, elle a progressivement rejoint les organisations internationales occidentales et, aujourd’hui, les deux pays entretiennent des liens diplomatiques étroits au sein de l’Union européenne et de l’OTAN.
L’exposition raconte l’histoire de ces personnalités qui, à des moments différents, ont eu le courage et la force d’unir les deux pays sur une voie commune, telle qu’elle est vue par les yeux des historiens et des artistes. Elle raconte les événements, les efforts et les coïncidences qui ont changé l’Histoire.
L’exposition a été initiée par l’Ambassade de Lituanie en France en coopération avec la bibliothèque-musée de l’université Vytautas Magnus du président Valdas Adamkus et les Archives centrales d’État de Lituanie.
L’exposition était organisée par Akvilė Kabašinskaitė, Monika Šipelytė, Vilma Bukaitė, Arūnas Antanaitis, Eglė Lukšaitė, Ieva Kabašinskaitė, Gailė Pranckūnaitė.