Du 17 octobre au 22 novembre 2025.
À la croisée de la science, de l’art et de la poésie, Kaspar Ravel interroge notre rapport aux machines à travers une œuvre sensible et lumineuse. Pour sa troisième et dernière année de résidence au sein de Sorbonne Université*, l’artiste explore l’informatique non conventionnelle, entre savoirs scientifiques et imaginaires culturels. Au cœur de cette exposition : une machine sans composants électroniques. À la place, des feuilles de papier et de métal diffractent la lumière comme autant de fragments d’algorithmes en action. Ce dispositif optique, inspiré des propriétés quantiques de la lumière, donne corps à une autre façon de penser les données, le calcul, la mémoire.
Présentée à la galerie Wagner sous forme désassemblée, cette machine devient un paysage traversable. Le visiteur y est comme un photon, modifié à chaque seuil franchi. Les couches suspendues deviennent des œuvres à part entière, des artefacts silencieux d’un langage encore en devenir.
Entre haute technologie et artisanat, Kaspar Ravel tisse une œuvre où se croisent recherche fondamentale, histoire du textile, et fiction quantique. Une invitation à regarder autrement ce que peut être une machine, en écho avec l’oeuvre que l’artiste a développée dans le cadre de la biennale NEMO au Centquatre Paris à partir d’octobre 2025.
Dans le cadre de Némo – Biennale internationale des arts numériques de la Région Île-de-France, produite par le CENTQUATRE-PARIS, du 11 octobre 2025 au 11 janvier 2026 dans 24 lieux en Île-de-France.
Dans le cadre du “Starting Sunday”, Kaspar RAVEL vous donne Rendez-vous le Dimanche 19 octobre à 15h pour une rencontre et une visite commentée de l’exposition