Fragments latino-américains


Du 19 Novembre 2010 au 28 Janvier 2011

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La Maison de l’Amérique latine présente un kaléidoscope de seize photographes et vidéastes provenant de neuf pays d’Amérique latine. Leo Matiz (1917-1998, Colombie) a photographié populations et paysages urbains pendant plus de quarante ans dans la tradition de l’école mexicaine incarnée par des maîtres comme Manuel Alvarez Bravo. Vik Muniz (1961, Brésil) qui se définit lui-même comme un illusionniste low-tech, transforme n’importe quel matériau (fil de fer, fil à coudre, terre, sucre, confiture, ketchup, corde, chocolat, sang artificiel, jetons de couleurs, diamants, poussière, pâte à modeler, etc.) en médium pour produire des images photographiques. Jorge Damonte (1943, Argentine) photographie des célébrités argentines de la politique, de la mode et du spectacle dans les années 1970.


À la même époque, le travail Autres Amériques de Sebastião Salgado (1944, Brésil) montre les démunis du continent latino-américain. La manzana de Adán de Paz Errazuriz (1944, Chili) exprime la fraternité, l’espoir de reconnaissance sociale et l’insolence insouciante d’acteurs d’un monde vivant du commerce sexuel. Red and blue with horse de Miguel Rio Branco (1946, Brésil) est une construction poétique recourant à des couleurs plus minérales que végétales. Juan Travnik (1950, Argentine) offre des photographies d’un Buenos Aires à l’abandon des années 1990, teintées de nostalgie. Luis González Palma (1957, Guatemala) s’attache au sort des indiens Mayas et des métisses. Ses portraits jouent sur le blanc des yeux ou la réserve de blanc pour faire ressortir l’âme d’un peuple.
Pour Marta María Pérez Bravo (1959, Cuba) qui se met elle-même en scène, le corps est la synthèse d’une expérience, un moyen-terme entre mythe et réalité.

Les photographies de Roberto Huarcaya (1959, Pérou) transposent à des corps et paysages de son pays, les portraits célèbres réalisés par de grands peintres de la Renaissance (Léonard de Vinci, Le Caravage, Cranach).
Alexander Apóstol (1969, Venezuela) photographie des adolescents dangereux dans leurs banlieues. La série Them as a fountain utilise, dans un contexte totalement différent, un dispositif s’inspirant directement de l’artiste américain Bruce Nauman.
L’oeuvre vidéo la Bandeja de Bolívar / Bolívar’s Platter de Juan Manuel Echavarría (1947, Colombie) symbolise, à travers la pulvérisation d’une assiette, les violences et conflits qui secouent la Colombie depuis des décennies. Dans Motel Hotel, Marcos Bonisson (1958, Brésil) joue sur l’apparence d’un long traveling diurne et nocturne, alors que Katia Maciel (1963, Brésil) fait apparaître puis disparaître, dans Inutil paisagem, les barrières qui isolent des minuscules zones vertes urbaines. Thiago Rocha Pitta (1980, Brésil) dans Homage to William Turner se réfère à l’œuvre de Turner Burial at Sea montrant la combustion d’un bateau sur l’eau sale de la baie de Guanabara
Manuel Alvarez Bravo (1902-2002, Mexique), pionnier de l’art photographique mexicain mais aussi monument de la photographie internationale, est présenté à travers trois thèmes récurrents dans son œuvre : les fragments de maison, les drapés, et le corps féminin.


Exposition : Fragments latino-américains

Dates : Du 19 Novembre 2010 au 28 Janvier 2011

Lieu :
Maison de l’Amérique latine
217, Boulevard Saint Germain
75007 Paris

Métro : Solférino (ligne 12), Rue du Bac (ligne 12)
Autobus : lignes 63, 68, 69, 83, 84, 94
RER : Musée d’Orsay (RER C)
Parking : Montalembert

Horaires :
Ouvert du Lundi  au Vendredi de 11h à  19h. Fermé le Samedi et Dimanche.


Tarifs :

• Exposition gratuite



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