L’exposition d’Anna Metz (née à Rotterdam en 1939) à la Fondation Custodia Paris retrace l’ensemble de son œuvre, de ses premières gravures dans les années soixante aux eaux-fortes polychromes de paysages arborés qu’elle a réalisées l’été dernier après un séjour en Espagne.
La Fondation Custodia à Paris présente les œuvres de l’artiste contemporain Siemen Dijkstra qui consacre sa carrière à explorer les possibilités offertes par la technique de l’estampe. Siemen Dijkstra (Den Helder, 1968) vit et travaille dans le village de Dwingeloo, dans la Drenthe aux Pays-Bas, où il réalise de spectaculaires gravures sur bois en couleurs.
Le Tokaido ou « route de la mer de l’Est » est le plus important des itinéraires (kaido) du Japon. Il est surtout connu en Europe pour être une route littorale pittoresque, plus exactement une des cinq routes du Gokaido, tout autant itinéraire touristique que tracé participant à la construction d’un espace politique dans le Japon de l’époque d’Edo (1603-1868). L’acquisition récente d’un important album d’estampes du Tokaido ayant appartenu à Victor Segalen (1878-1919), poète, romancier et sinologue, est l’occasion de présenter pour la première fois au public cette route autour de laquelle s’agrègent de nombreuses estampes fameuses.
L’exposition Monstres, Manga et Murakami propose un parcours interactif permettant de découvrir en s’amusant les yôkai, créatures surnaturelles issus du folklore japonais. La scène artistique japonaise se nourrit de multiples influences et cultures ; si elle repose sur une tradition millénaire, elle a également face à elle le miroir de la culture manga, animée et de jeux vidéos. La richesse de l’imaginaire manga, ses codes tout comme ses personnes atypiques parfois terrifiants, burlesques, parfois mignons « kawaï », imprègnent en effet les oeuvres de nombreux artistes contemporains japonais. C’est cette influence que l’exposition s’attachera à présenter au fil d’une scénographie adaptée aux différents publics, de 3 à 103 ans.
Le Petit Palais invite le public à découvrir pour la première fois en France la production d’un artiste hors du commun, Kuniyoshi (1797-1861). Grâce à d’importants prêts japonais, complétés par ceux d’institutions françaises, les 250 œuvres présentées témoigneront de sa grande force dramatique et de sa beauté expressive.
L’exposition L’Art de l’amour au temps des Geishas : les chefs-d’œuvre interdits de l’art japonais est la première jamais présentée en France sur ces fameuses estampes qui relèvent de tous nos fantasmes et de l’imaginaire extrême-oriental.
Artiste français, Paul Jacoulet (1896-1960) arrive au Japon en 1899, où il séjournera la plus grande partie de sa vie. Il voyage en Corée, en Chine et en Micronésie où il se rend à de nombreuses reprises pour faire des portraits des habitants. À travers ses estampes et dessins, il représente les hommes et les femmes qu’il a rencontrés avec un regard à la fois intime, esthétique et ethnographique.
Artiste peintre et inlassable dessinateur, Antoine Watteau (1684-1721) a marqué le XVIIIe siècle par la grâce et la spontanéité de son art. Il a lui-même pratiqué la gravure, créant de frêles eaux-fortes dont seuls de rares tirages ont été conservés. Mais c’est surtout à des interprètes que l’on doit de posséder plus de 600 planches d’après ses dessins et ses peintures. Cas rare, son oeuvre a été gravé presque immédiatement, à l’initiative de son ami et protecteur Jean de Jullienne, qui, de 1724 à 1735, mobilisa graveurs et éditeurs pour proposer à la vente des estampes reliées en quatre volumes, hommage posthume à l’artiste trop tôt disparu. . Une centaine d’oeuvres sont présentées au musée du Louvre.