À l’occasion du 250e anniversaire de Baccarat, le Petit Palais expose dans ses Grandes Galeries les chefs d’oeuvre de la plus illustre manufacture de cristal au monde, étonnants témoignages de la virtuosité de ses artisans.
L’exposition « PARIS 1900, LA VILLE SPECTACLE » invite le public à revivre les heures fastes de la capitale française au moment où elle accueille l’Exposition Universelle qui inaugure en fanfare le 20e siècle. Plus que jamais la ville rayonne aux yeux du monde entier comme la cité du luxe et de l’art de vivre. Plus de 600 oeuvres – peintures, objets d’art, costumes, affiches, photographies, films, meubles, bijoux, sculptures… – plongeront les visiteurs du Petit Palais dans le Paris de la Belle Epoque. Les innovations techniques, l’effervescence culturelle, l’élégance de la Parisienne seront mis en scène comme autant de mythologies de ce Paris dont la littérature et le cinéma n’ont cessé depuis de véhiculer l’image dans le monde entier.
L’exposition «Carl Larsson, l’imagier de la Suède» au Petit Palais présente pour la première fois en France la grande figure de l’art suédois des années 1900. Cent vingt œuvres – aquarelles, peintures, estampes et meubles – plongent le visiteur dans une vie domestique paisible et une campagne tout aussi policée, symbole de l’art de vivre à la suédoise.
Du trio de tête de la peinture flamande du XVIIe siècle, Rubens-Van Dyck- Jordaens, ce dernier est peut-être moins connu en France faute d’y avoir jamais bénéficié d’une grande rétrospective. Le défi est relevé par le Petit Palais qui fait de l’exposition Jordaens, la gloire d’Anvers l’évènement majeur de la rentrée parisienne dans le domaine de la peinture ancienne.
Événement très attendu, l’exposition «Dalou. Le sculpteur de la République» est la première exposition monographique consacrée à Jules Dalou (1838-1902). Elle devrait rendre à l’artiste sa place majeure dans l’extraordinaire mouvement qui porta la sculpture française du XIXe siècle au sommet, à l’égal d’un Rude, d’un Carpeaux ou d’un Rodin. Après une enfance parisienne modeste Dalou débute sa carrière sous le Second Empire. Mais elle est vite interrompue par la guerre de 1870 et la Commune de Paris à laquelle Dalou prend part. Contraint à l’exil, le sculpteur s’installe à Londres où il obtient un vif succès auprès des amateurs anglais. Il rentre en France en 1879, à la faveur de l’amnistie des communards.
État de l’ex-Yougoslavie devenu indépendant en 1991, la Slovénie est encore une province de l’empire austro-hongrois (la Carniole) quand elle commence à s’ouvrir à la modernité à la fin des années 1880. Cette période est aussi celle de l’affirmation d’un fort sentiment d’identité nationale auquel les artistes (peintres, sculpteurs, écrivains, architectes) vont tenter de donner forme. L’émergence d’un courant de peinture original dans ce pays est contemporaine des Sécessions de Munich (1892) et de Vienne (1897). C’est à l’Académie ouverte à Munich en 1891 par le peintre slovène Anton Ažbe que se rencontrèrent les quatre peintres que leur passion commune pour la peinture en plein air fit appeler impressionnistes.