Le musée des Arts décoratifs rend hommage à l’esprit du Bauhaus à travers plus de 900 œuvres, objets, mobilier, textiles, dessins, maquettes, peintures, replacés dans le contexte de l’école et témoignant de l’extrême richesse des champs d’expérimentation.
À chaque saison de la mode, comme dans l’actualité sociale et politique, difficile d’échapper à la question du code vestimentaire. « Tenue correcte exigée, quand le vêtement fait scandale », présentée au musée des Arts décoratifs invite à revisiter les scandales qui ont présidé les grands tournants de l’histoire de la mode du XIVe siècle à nos jours. Cette exposition originale et inattendue propose d’explorer à l’appui de plus de 400 vêtements et accessoires, portraits, caricatures et petits objets, les prises de libertés et les infractions faites à la norme vestimentaire, aux codes et aux valeurs morales.
Reconnu comme un pionnier du design industriel français, Roger Tallon (1929-2011) fait l’objet d’une rétrospective hommage au musée des Arts Décoratifs, en partenariat avec le Lieu du design – Paris Île-de-France. L’exposition « Roger Tallon, le design en mouvement » aborde toutes les facettes de sa personnalité et de son travail dévoilés aujourd’hui grâce aux archives, dont il a fait don au musée des Arts décoratifs, avant sa disparition en 2011. En 60 ans, il a imposé une approche du design radicalement nouvelle, à la fois ancrée dans l’univers de l’industrie et très ouverte à tous les domaines de la création contemporaine.
Le musée des Arts décoratifs célèbre les trente ans de sa collection de mode. C’est l’occasion de répondre à une attente très forte émanant du public : avoir enfin la possibilité d’embrasser l’histoire de la mode sur plusieurs siècles. C’est aussi l’opportunité d’en dessiner les forces et d’en rappeler ses particularités : une collection nationale de mode et de textile conservée au sein du musée en dialogue avec les autres départements du musée des Arts Décoratifs, musée de tous les objets. L’exposition réunit 300 pièces de mode féminine, masculine et enfantine du XVIIIe siècle à nos jours, issus de son fonds, assemblées, regroupées pour dessiner une frise chronologique inédite.
Le musée des Arts décoratifs propose de mettre en lumière l’apport des caricaturistes à l’histoire de l’affiche entre 1850 et 1918. Le début du siècle voit s’éteindre ou se retirer de la scène, Toulouse Lautrec, Chéret, Mucha. L’absence de leurs images crée alors un sentiment de vide d’autant plus fort qu’elles étaient omniprésentes sur les murs de la ville. Un vide qui a laissé s’installer l’idée que l’art de l’affiche est resté moribond jusqu’en 1918.
Avec cette exposition présentée dans les espaces de la Mode du musée des Arts décoratifs, c’est la première fois que Barbie fait l’objet d’une véritable invitation dans une institution muséale française. Connu pour ses collections de design et de mode, de jouets et de publicité, le musée est le lieu idéal pour mettre à l’honneur cette poupée iconique dont l’histoire se nourrit de sources multiples, en l’inscrivant pleinement ici dans une histoire culturelle et sociale du jouet aux XXe et XXIe siècles.