Pour fêter le centenaire de la publication Du Cubisme, premier ouvrage théorique élaboré sur le sujet par Albert Gleizes et Jean Metzinger, L’Adresse Musée de La Poste présente plus de 80 tableaux et dessins, des documents, films et une quinzaine d’œuvres de leurs amis ayant pris part à l’aventure cubiste.
BANDITI DELL’ARTE, dans toute sa force poétique, est la première exposition majeure consacrée à la création hors norme italienne. Elle ouvre une porte sur l’univers particulier d’individus ayant créé en dehors de tout système artistique officiel ou d’instances culturelles reconnues.
La Tenture de Moïse réalisée dans la Manufacture des Gobelins d’après huit oeuvres de Nicolas Poussin et deux de Charles Le Brun est intégralement présentée pour la première fois depuis les années du tissage, c’est-à-dire vers 1683-1685.Grâce à un prêt exceptionnel consenti par le musée du Louvre (le cabinet des arts graphiques et le département des peintures), la genèse des tableaux puis des tapisseries est documentée par le prêt d’œuvres autographes du grand artiste français. Les dix tapisseries qui constituent la tenture ont été nettoyées et restaurées par l’atelier de restauration du Mobilier national. Un carton peint découvert dans les réserves (L’Adoration du veau d’or) a lui aussi été restauré.
Les mots inventés et déformés, les interprétations, les défauts de prononciation qui finissent par entrer dans le vocabulaire de la famille, en constituent le langage pour en devenir des repères… C’est le programme qui vous attend cet été à la Galerie des enfants avec cette proposition de Valérie Mréjen.
Réunis par la passion du marchand Paul Guillaume pour ces « portraits où la mesure et la démence luttent et s’équilibrent », vingt-deux tableaux du peintre russe Chaïm Soutine (1893-1943) sont conservés par le musée de l’Orangerie. Ils seront le noyau d’une rétrospective, organisée à l’automne 2012, célébrant la puissance expressionniste et l’ardeur d’une palette uniques dans le Paris de l’entre-deux-guerres. L’influence que cette œuvre eut sur les artistes de la fin du XXème siècle rend nécessaire un nouveau regard sur un peintre encore incompris en France.
Les Arts Décoratifs célèbrent les 80 ans de Ricard, une de ces grandes marques qui impriment la mémoire collective. Au-delà de cela, l’aventure Ricard dans le domaine de la communication constitue un cas d’école. Elle repose sur la personnalité exceptionnelle d’un homme, Paul Ricard (1909-1997) ; des couleurs, un graphisme, des slogans célèbres : « Garçon, un Ricard ! » (1939) ou « Un Ricard, sinon rien » (1984), de nombreux objets (cendrier, broc, pichet), la chanson, le sport, l’écologie, l’art contemporain, le design… sont parmi les modes de communication successifs mis en place depuis 1932 par le fondateur de la société Ricard. En interrogeant les acteurs et les archives de l’entreprise, l’exposition retrace ainsi 80 ans de communication créative.