À l’occasion du 250e anniversaire de Baccarat, le Petit Palais expose dans ses Grandes Galeries les chefs d’oeuvre de la plus illustre manufacture de cristal au monde, étonnants témoignages de la virtuosité de ses artisans.
L’exposition « Rythmes sans fin » que consacre le Centre Pompidou à l’extraordinaire richesse du fonds Robert Delaunay regroupe environ quatre-vingts œuvres, peintures, dessins, reliefs, mosaïques, maquettes, une tapisserie et un grand nombre de photographies documentaires. Grâce à l’importante donation que Sonia Delaunay et son fils Charles ont consentie au musée national d’art moderne en 1964, le Centre Pompidou est aujourd’hui le détenteur du plus riche ensemble d’œuvres de Robert et Sonia Delaunay au monde. « Rythmes sans fin » explore la surprenante production que Robert Delaunay entame à l’issue de la guerre.
Donatien Alphonse François de Sade (1740-1814) a bouleversé l’histoire de la littérature comme celle des arts, de manière clandestine d’abord puis en devenant un véritable mythe. L’oeuvre du “Divin Marquis” remet en cause de manière radicale les questions de limite, proportion, débordement, les notions de beauté, de laideur, de sublime et l’image du corps. Il débarrasse de manière radicale le regard de tous ses présupposés religieux, idéologiques, moraux, sociaux.
Dans cette exposition François Schuiten et Benoît Peeters, auteurs des Cités Obscures, font dialoguer leurs vision futuriste de la Ville Lumière, avec une sélection de dessins d’architectes et de projets d’urbanisme conçus pour Paris depuis deux siècles. La métamorphose de Paris depuis les travaux d’Haussmann, est illustrée par des documents historiques originaux confrontés aux planches de leur dernier album Revoir Paris.
Le nom de Frank Gehry incarne à lui seul l’image de l’architecture contemporaine. Mondialement reconnu pour des projets qui ont aujourd’hui valeur d’icône, son œuvre a révolutionné l’esthétique de l’architecture, son rôle social et culturel dans la ville. C’est à Los Angeles que Frank Gehry initie sa pratique. Il côtoie dès les années soixante la scène artistique californienne, proche d’artistes comme Ed Ruscha, Richard Serra, Claes Oldenburg, Larry Bell, Ron Davis, pour n’en citer que quelques-uns. La rencontre avec les œuvres de Robert Rauschenberg et de Jasper Johns ouvre la voie à la reconfiguration de sa pratique architecturale.
Le Jeu de Paume présente la première rétrospective, depuis vingt-cinq ans, du grand photographe américain Garry Winogrand (1928-1984). Chroniqueur célèbre de l’Amérique de l’après-guerre, Winogrand est encore mal connu, tant il a laissé de travail à accomplir — au moment de sa mort prématurée — dans l’archivage, le développement et le tirage de ses photographies. Il est cependant sans conteste l’un des maîtres de la photographie de rue américaine, au même titre qu’Evans, Frank, Friedlander ou Klein.