L’exposition « Déboutonner la mode », est l’occasion de dévoiler une collection unique au monde de plus de 3000 boutons, datés du XVIIIe au XXe siècle, acquise en 2012 et ayant reçu le statut d’œuvre d’intérêt patrimonial majeur par la Commission consultative des Trésors Nationaux.
«1515 : Marignan ! » Cette formule célèbre des anciens livres d’histoire garde tout son pouvoir d’évocation. François Ier avait 20 ans. À peine couronné roi, il remportait la plus éclatante victoire française des guerres d’Italie. À l’occasion du cinquième centenaire de cet événement, la BnF revient à la source des représentations de ce souverain, aussi important pour l’histoire de son institution qu’il l’est pour l’Histoire de France. La grande exposition qu’elle lui consacre montre comment sa légende s’est construite de son vivant.
Harry Gruyaert photographie les couleurs, c’est sa façon de percevoir le monde. Vers l’âge de 20 ans, fuyant une Belgique qu’il jugeait trop étroite, il décide que la photographie sera son moyen d’expression, qu’avec elle il traduira et construira sa quête de connaissance et de sensualité.
Durant la rénovation du San Francisco Museum of Modern Art, le Grand Palais accueille les œuvres les plus emblématiques du musée, ainsi que des pièces de la collection Fisher – dont le SF Moma est dépositaire – l’une des collections privées d’art moderne et contemporain les plus importantes du monde. Cette exposition présente 49 oeuvres emblématiques de l’un des plus importants fonds d’oeuvres d’art de la seconde moitié du 20ème siècle.
L’exposition Les Clefs d’une passion s’articule en quatre séquences qui entrent en résonance avec les quatre « lignes » qui structurent la collection contemporaine de la Fondation : les lignes expressionnisme subjectif, contemplative, popiste et musique, destinées à conférer à cette collection, au travers de parti-pris « passionnels », une identité propre ; à rappeler aussi que l’art s’inscrit dans l’histoire. Dans chaque séquence les œuvres présentées ont été précisément choisies en fonction de leur caractère significatif, voire emblématique. Ont été privilégiées des séries. A côté d’œuvres iconiques, d’autres, hors du « canon », apportent leur singularité neuve.
Que reste-t-il lorsque tout a déjà été photographié ? Lorsque des décennies d’enregistrements photographiques semblent avoir épuisé tous les sujets, l’ensemble des mises en scène imaginables et la totalité des angles de vue possibles ? Que reste-t-il lorsque le réel semble exténué à force d’avoir été redupliqué ? Il reste la photographie elle-même. Le Centre Pompidou choisit d’exposer le fruit de ces interrogations à travers près de quatre-vingts œuvres et documents, traversant l’histoire de la photographie et l’œuvre de grandes figures de l’art moderne et contemporain.