Non pas une exposition « sur » Michel Houellebecq, mais une exposition « de » Michel Houellebecq : comment l’écrivain produit une forme qui participe à la réinvention de l’exposition en brouillant les cartes entre littérature et photographie, réel et fiction.
Le Centre Pompidou présente « Beat Generation », une rétrospective inédite consacrée au mouvement littéraire et artistique né à la fin des années 1940 et étendant son influence jusqu’à la fin des années 1960. C’est tout le Centre Pompidou qui se met à l’heure de la Beat Generation à travers une riche programmation d’événements conçue avec la Bpi et l’Ircam, en écho à l’exposition : lecture, concerts, rencontre, cycle de films, colloque, programmation au Studio 13/16, etc.
L’exposition dresse le portrait culturel de l’ancien Président de la République, qui fut à l’origine du musée du quai Branly – Jacques Chirac. Ou comment les fils d’un destin personnel croisent ceux de l’histoire des civilisations extra-européennes.
Saviez-vous que la tulipe, bien avant de devenir un emblème des Pays-Bas, était celui des sultans ottomans ? Que le parc public est une innovation récente en Orient ? Et qu’il est aujourd’hui à la pointe des projets de développement durable de mégalopoles du monde arabe ? Saviez-vous que dans une des anciennes langues de la Perse, le mot jardin, pairi-daeza, a donné… paradis ? Cette extraordinaire histoire des jardins d’Orient, venez la découvrir… au jardin : pendant toute la durée de l’exposition, le parvis de l’IMA sera investi par un jardin éphémère exceptionnel.
À l’âge de 22 ans, Paul Klee déclare dans son journal : « Je suis Dieu ». Peu de temps après, il ajoute dans une lettre à sa fiancée Lily Stumpf : « je me contente désormais de la belle chose auto-ironie ». Cet état d’esprit l’accompagnera tout au long de sa vie. « Chez lui, le goût de la satire a toujours été très fort, de l’ironie, de toutes ces choses qui manquent un peu de sérieux », commentera plus tard son fils Felix. Quarante-sept ans après la dernière grande rétrospective française, l’exposition que présente le Centre Pompidou se propose de relire pour la première fois l’ensemble de l’œuvre de Klee à l’aune des correspondances avec le concept romantique de l’ironie.
L’exposition Apollinaire, le regard du poète s’attache à la période où Guillaume Apollinaire a été actif comme critique d’art, essentiellement entre 1902 et 1918. Cette large quinzaine d’années, qui peut sembler réduite dans ses bornes chronologiques, va cependant concentrer un foisonnement prodigieux d’écoles, de manifestes, de tentatives et de découvertes dans le domaine des arts.