Cette exposition au sujet inédit propose un voyage à travers la civilisation chinoise depuis le IIIe siècle avant notre ère jusqu’au XIXe siècle. Doté d’une symbolique qui s’enrichit au fil du temps, le parfum permet d’aborder de nombreux aspects de la culture chinoise.
Lee Ungno (1904-1989) est l’un des peintres asiatiques les plus importants du XXe siècle, à la croisée des chemins entre l’Extrême-Orient et l’Europe, le passé et le présent. Son abandon, dans les années 1950, d’un art traditionnel pour des formes modernes et abstraites joue ainsi un rôle pionnier dans la fondation d’un art coréen contemporain. Son intégration ultérieure dans l’avant-garde parisienne aux côtés de Hartung, de Soulages ou de Zao Wou-ki, s’accompagne d’un enseignement de la peinture à l’encre qui inspira toute une génération d’artistes.
Pour la première fois hors du Japon seront rassemblées les œuvres de la collection de la célèbre maison Matsuzakaya fondée en 1611. A travers les plus belles pièces textiles qui seront présentées, il s’agira de porter un regard inédit sur l’évolution de la mode au Japon depuis l’époque d’Edo (1603 – 1868) jusqu’à la période actuelle. L’exposition traitera des évolutions du kimono et de ses accessoires pour mieux évoquer la place des femmes et la vision de leur corps dans la société japonaise mais aussi leurs réinterprétations dans la mode japonaise et française contemporaines.
Depuis les empereurs de Chine – grands intercesseurs entre le Ciel et la Terre -, qui le considéraient comme parure naturelle, jusqu’à Cartier et les plus grands joailliers de Londres et de New York qui le sublimèrent au 20e siècle à travers les créations Arts déco inspirées par le goût chinois, le jade demeure cette pierre éternelle et mythique, objet de fascination et de pouvoir absolu pour le souverain. Quelque 330 pièces exceptionnelles sont réunies pour la première fois en France, prêtées par 15 institutions prestigieuses nationales et internationales dont le Musée national du Palais de Taipei, prêteur pour environ un tiers des oeuvres exposées.
L’exposition dresse le portrait culturel de l’ancien Président de la République, qui fut à l’origine du musée du quai Branly – Jacques Chirac. Ou comment les fils d’un destin personnel croisent ceux de l’histoire des civilisations extra-européennes.
Figure incontournable de la photographie contemporaine japonaise, Nobuyoshi Araki est connu mondialement pour ses photographies de femmes ligotées selon les règles ancestrales du Kinbaku – l’art du bondage japonais -, pratique qui puise ses origines au XVe siècle. Cette exposition parisienne retrace cinquante années de son travail en plus de 400 photographies et compte parmi les plus importantes consacrées à Araki en France.