« Mécanhumanimal », un titre bien intriguant pour cette rétrospective d’Enki Bilal… Mécanhumanimal propose la rencontre d’un créateur multimédia et visionnaire avec un lieu exceptionnel et une collection scientifique unique au monde. Un dialogue aussi inattendu qu’évident.
Cette exposition se propose d’explorer les artifices utilisés par les femmes et les hommes, du XIVe siècle à nos jours, pour dessiner leur silhouette. Ce projet original peut être appréhendé comme une longue histoire des métamorphoses du corps soumis aux diktats des modes successives.
La Renaissance a conféré aux songes une importance extraordinaire. Pour les philosophes, les théologiens, les médecins et les poètes des XVe et XVIe siècles, en rêvant, l’homme s’évade des contraintes de son corps et peut entrer en relation avec les puissances de l’Au-delà, divines ou maléfiques. Loin des questionnements de notre époque marquée par la psychanalyse et renseignée par les neurosciences, cette conception fascine les artistes de la Renaissance, qui sont confrontés en outre à un défi majeur : comment représenter l’irreprésentable ? Selon le sujet, les périodes et les régions, ils ont apporté à cette question des réponses fort différentes, que l’exposition propose de réunir et de confronter.
Dans la nuit du 14 au 15 avril 1912, le Titanic, le plus grand navire jamais construit au monde, véritable palace flottant et prouesse technologique sombra suite à une collision avec un iceberg causant la mort de plus de 1 500 personnes et altérant à tout jamais la confiance des peuples à l’égard de la technologie moderne. Plus d’un siècle après, Paris rend hommage à cette tragédie qui résonne encore aujourd’hui dans la mémoire collective en accueillant «Titanic – l’Exposition ».
Un couple d’amateurs d’art américains, amoureux de la culture française, a réuni pendant plusieurs décennies un ensemble exceptionnel d’oeuvres du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Les liens d’amitié tissés entre les propriétaires et le président des musées d’Orsay et de l’Orangerie permettent aujourd’hui la présentation de cette collection. Parmi celle-ci se trouve le septième panneau des Jardins publics d’Edouard Vuillard, dont le musée d’Orsay conserve déjà cinq des neufs panneaux, mais aussi des oeuvres de Bonnard, de Ranson, de Roussel, ainsi que plusieurs peintures envoûtantes de Vuillard ou encore des panneaux décoratifs de Maurice Denis ainsi que deux chefs-d’oeuvre symbolistes de Redon.
Papyrus, ostraca, peintures, stèles et bas-reliefs en pierre, mobilier de bois, objets en faïence, terre cuite et cuir sont réunis pour illustrer la créativité et l’inspiration des dessinateurs égyptiens. Curieusement, le thème du dessin, tel qu’on peut le voir dans l’art égyptien au temps des pharaons, n’a encore jamais été traité dans une exposition. Cela s’explique sans doute par la difficulté des égyptologues et des historiens d’art occidentaux à reconnaître le statut d’artiste aux créateurs de cette production plus de trois fois millénaire, admirée de tous, mais rarement identifiée comme étant l’oeuvre d’une main reconnue.