« Mécanhumanimal », un titre bien intriguant pour cette rétrospective d’Enki Bilal… Mécanhumanimal propose la rencontre d’un créateur multimédia et visionnaire avec un lieu exceptionnel et une collection scientifique unique au monde. Un dialogue aussi inattendu qu’évident.
Cette exposition se propose d’explorer les artifices utilisés par les femmes et les hommes, du XIVe siècle à nos jours, pour dessiner leur silhouette. Ce projet original peut être appréhendé comme une longue histoire des métamorphoses du corps soumis aux diktats des modes successives.
Dans la nuit du 14 au 15 avril 1912, le Titanic, le plus grand navire jamais construit au monde, véritable palace flottant et prouesse technologique sombra suite à une collision avec un iceberg causant la mort de plus de 1 500 personnes et altérant à tout jamais la confiance des peuples à l’égard de la technologie moderne. Plus d’un siècle après, Paris rend hommage à cette tragédie qui résonne encore aujourd’hui dans la mémoire collective en accueillant «Titanic – l’Exposition ».
Papyrus, ostraca, peintures, stèles et bas-reliefs en pierre, mobilier de bois, objets en faïence, terre cuite et cuir sont réunis pour illustrer la créativité et l’inspiration des dessinateurs égyptiens. Curieusement, le thème du dessin, tel qu’on peut le voir dans l’art égyptien au temps des pharaons, n’a encore jamais été traité dans une exposition. Cela s’explique sans doute par la difficulté des égyptologues et des historiens d’art occidentaux à reconnaître le statut d’artiste aux créateurs de cette production plus de trois fois millénaire, admirée de tous, mais rarement identifiée comme étant l’oeuvre d’une main reconnue.
Ronan et Erwan Bouroullec revisitent 15 ans de leur création dans la grande nef des Arts Décoratifs. Conçue comme une gigantesque installation alliant le spectaculaire et l’intime, cette exposition couvre, sur 1000 m2, l’ensemble de leur carrière. Toutes les facettes de leur production seront abordées : de l’objet a l’espace, de la série limitée à la pièce industrielle, du mobilier public au meuble à usage domestique, du dessin a la vidéo, en passant par la photographie.
La Pinacothèque de Paris présente la première rétrospective de l’Art nouveau français. Véritable événement, elle présente plus de deux cents objets qui, dans tous les domaines de la vie et des arts, ont bouleversé l’esthétique et la pensée culturelle de la planète qui vivait alors au son du classicisme et de l’académisme depuis plus de trois siècles. Cette exposition se concentre sur les fondateurs de ce mouvement et sur ses principaux créateurs, évoquant de façon exhaustive le meilleur de leur production, à l’exception de l’architecture.