A travers une centaine d’oeuvres, le Centre Pompidou Paris consacre une exposition monographique exceptionnelle à l’oeuvre pictural de Marcel Duchamp, au centre duquel sa peinture et les dessins qui l’ont mené à la réalisation du Grand Verre, « La mariée mise à nu par ses célibataires, même », de 1910 à 1923.
Le 25 août 1944, Paris est libéré par la 2e Division blindée du général Leclerc et les Alliés. Deux mois et demi après, alors que la France et les Alliés se battent encore contre les nazis, le musée Carnavalet écrit déjà l’histoire en ouvrant le 11 novembre 1944 une exposition sur la Libération. En effet, dès septembre, François Boucher, conservateur du musée Carnavalet et résistant, souhaite « réunir les documents indispensables à l’historien de l’avenir ». Il lance alors un appel dans la presse afin de « constituer une documentation très complète sur les journées de la libération de Paris » et sollicite de nombreuses institutions. Cette exposition, réalisée sur le vif et portée davantage sur l’émotion que sur la véracité historique, rencontre alors un véritable succès populaire.
À partir des modèles antiques, religieux voire même animaliers, l’homme médiéval a créé un univers amoureux dans lequel s’insinuent symboles et métaphores. Les roses du plaisir font rougir les joues des dames comme la mise en perce du tonneau suggère l’acte sexuel. Lettres d’amour, cadeaux et rendez-vous préludent à l’acte amoureux dont la finalité est la procréation pour une Église qui condamne l’homosexualité, le viol ou l’adultère.
Née d’une association entre le Centre des monuments nationaux et la Fondation Jean-Jaurès, l’exposition emmène le visiteur de l’époque de sa mort à “l’année Jaurès”, cent ans plus tard. Assassiné le 31 juillet 1914 et panthéonisé le 23 novembre 1924, l’exposition “Jaurès Contemporain” s’inscrit dans le cadre du centenaire de la Grande Guerre et retraçe la postérité considérable qui a été celle de Jean Jaurès durant tout le XXème siècle et jusqu’à aujourd’hui, en France et dans le monde.
L’exposition revient sur les sources du tatouage et présente le renouveau de ce phénomène désormais permanent et mondialisé. Dans les sociétés dites « primitives », issue des mondes orientaux, africains et océaniens, le tatouage a un rôle social, religieux et mystique et accompagne le sujet dans ses rites de passage en l’incluant dans la communauté. À l’inverse, en Occident, on retient qu’il fut marque d’infamie, de criminalité, attraction de cirque (avec le phénomène des side-shows) puis marque identitaire de tribus urbaines.
Niki de Saint Phalle (1930-2002) est l’une des artistes les plus populaires du milieu du XXe siècle, à la fois plasticienne, peintre, sculptrice et réalisatrice de films. Si elle est surtout connue du grand public pour ses célèbres « Nanas », son oeuvre s’impose aussi par son engagement politique et féministe et par sa radicalité. Le Grand Palais propose la plus grande exposition consacrée à l’artiste depuis vingt ans et un nouveau regard porté sur son travail.