La famille Tudor est à l’origine d’une dynastie royale qui a donné son nom à la période de l’histoire anglaise située entre 1485 et 1603. L’ère Tudor est aussi celle de la Renaissance anglaise et couvre le règne de cinq monarques qui ont contribué à faire de l’Angleterre une puissance européenne majeure.
L’exposition « Rythmes sans fin » que consacre le Centre Pompidou à l’extraordinaire richesse du fonds Robert Delaunay regroupe environ quatre-vingts œuvres, peintures, dessins, reliefs, mosaïques, maquettes, une tapisserie et un grand nombre de photographies documentaires. Grâce à l’importante donation que Sonia Delaunay et son fils Charles ont consentie au musée national d’art moderne en 1964, le Centre Pompidou est aujourd’hui le détenteur du plus riche ensemble d’œuvres de Robert et Sonia Delaunay au monde. « Rythmes sans fin » explore la surprenante production que Robert Delaunay entame à l’issue de la guerre.
Le Jeu de Paume présente la première rétrospective, depuis vingt-cinq ans, du grand photographe américain Garry Winogrand (1928-1984). Chroniqueur célèbre de l’Amérique de l’après-guerre, Winogrand est encore mal connu, tant il a laissé de travail à accomplir — au moment de sa mort prématurée — dans l’archivage, le développement et le tirage de ses photographies. Il est cependant sans conteste l’un des maîtres de la photographie de rue américaine, au même titre qu’Evans, Frank, Friedlander ou Klein.
Proposer l’exposition « William Eggleston : From Black and White to Color », c’est partager la naissance et l’évolution du processus créatif du photographe, au tournant des années soixante, alors que l’artiste, conscient qu’il était temps de renverser nombre de conventions, s’applique à banaliser ses images, à cadrer comme s’il adoptait le point de vue d’une mouche, en passant peu à peu à la couleur. Nous assistons ainsi à l’émergence d’une poésie fugace émanant de cadrages inédits.
Le 25 août 1944, Paris est libéré par la 2e Division blindée du général Leclerc et les Alliés. Deux mois et demi après, alors que la France et les Alliés se battent encore contre les nazis, le musée Carnavalet écrit déjà l’histoire en ouvrant le 11 novembre 1944 une exposition sur la Libération. En effet, dès septembre, François Boucher, conservateur du musée Carnavalet et résistant, souhaite « réunir les documents indispensables à l’historien de l’avenir ». Il lance alors un appel dans la presse afin de « constituer une documentation très complète sur les journées de la libération de Paris » et sollicite de nombreuses institutions. Cette exposition, réalisée sur le vif et portée davantage sur l’émotion que sur la véracité historique, rencontre alors un véritable succès populaire.
Née d’une association entre le Centre des monuments nationaux et la Fondation Jean-Jaurès, l’exposition emmène le visiteur de l’époque de sa mort à “l’année Jaurès”, cent ans plus tard. Assassiné le 31 juillet 1914 et panthéonisé le 23 novembre 1924, l’exposition “Jaurès Contemporain” s’inscrit dans le cadre du centenaire de la Grande Guerre et retraçe la postérité considérable qui a été celle de Jean Jaurès durant tout le XXème siècle et jusqu’à aujourd’hui, en France et dans le monde.