À partir d’une donation exceptionnelle de vingt-et-une peintures et sculptures de la Karel Appel Foundation d’Amsterdam, le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris présente une exposition retraçant l’ensemble de la carrière de l’artiste, des années CoBrA à sa mort en 2006.
Paul Cézanne a peint près de deux cents portraits au cours de sa carrière, dont vingt-six autoportraits et vingt-neuf représentant son épouse, Hortense Fiquet. L’exposition explore les particularités esthétiques et thématiques de Cézanne dans cet exercice particulier, notamment comment il instaure un dialogue entre des oeuvres complémentaires et réalise de multiples versions d’un même sujet.
Aux côtés d’archives familiales, une centaine de tableaux, dessins et gravures, de Camille Pissarro, aussi spectaculaires que peu connus, créés à Éragny-sur-Epte entre 1884 et 1903 et provenant des plus grandes collections muséales et particulières du monde entier, illustrent la période la moins étudiée de la carrière de l’artiste. Celui-ci s’installe dans le village d’Eragny en 1884 dans une belle maison dont il devient propriétaire grâce à un prêt octroyé par Claude Monet et où il reste toute sa vie.
Quels liens Picasso a-t-il entretenu avec les arts non-occidentaux ? Traitée à de multiples reprises, la question a pourtant longtemps été éludée par l’artiste lui-même. Décryptage d’une relation faite d’admiration, de respect et de crainte. provocation que le peintre, sculpteur et dessinateur andalou s’efforcera de nier sa relation avec l’art extra-européen.
La peinture française du XVIIIe siècle évoque davantage les raffinements de la fête galante et du portrait que la rhétorique de la grande peinture religieuse. En dehors de la période du Salon, c’est pourtant dans les églises de Paris que l’on pouvait alors admirer la peinture contemporaine : les artistes ne négligèrent donc pas de s’y montrer sous leurs meilleurs pinceaux. Les paroisses et congrégations qui s’attachaient à rénover les églises de la capitale figurent parmi les principaux commanditaires des peintres d’histoire.
Née en 1891 à Nijyn, une ville ukrainienne de ce qui est alors l’Empire russe, Olga Khokhlova est fille de colonel. Elle entre dans la prestigieuse et innovante troupe des Ballets Russes dirigée par Serge Diaghilev en 1912. C’est à Rome au printemps 1917 qu’elle fait la connaissance de Pablo Picasso, alors que l’artiste réalise, à l’invitation de Jean Cocteau, les décors et les costumes du ballet Parade (musique d’Erik Satie, argument de Jean Cocteau, chorégraphie de Léonide Massine). Ils se marient le 12 juillet 1918 à l’église orthodoxe de la rue Daru, avec pour témoins Jean Cocteau, Max Jacob, et Guillaume Apollinaire.