L’exposition Gustave Courbet présente une rétrospective de l’oeuvre de l’artiste. Elle nous donne une vision nouvelle sur son art, sa pensée et sa philosophie. Plus qu’un simple peintre Courbet apparait en véritable critique de son époque, le second empire et la révolution industrielle.
Tous les tableaux importants de l’artiste sont là, mais également pour notre plus grand plaisir de moins connus. L’exposition s’organise par théme intitulées, Courbet et la commune, Courbet intime, les nus, les paysages… La grande nouveauté est sans doute la présence de nombreux clichés photographiques (Nadar, Henri le Secq, Gustave le Grey) dont l’artiste c’était inspiré pour la réalisation de ces modèles féminins. La proximité du réalisme des peintures de Courbet et des photographies marque le début de la modernité.
Peinture
Arcimboldo, le magnifique
La première exposition mondiale consacrée à Giuseppe Arcimboldo (1526-1593). Une rétrospective exceptionnelle regroupant près d’une centaines d’oeuvres. Grand artiste de cour, ces peintures de têtes fantastiques bien connu du grand public, composés de végétaux ou d’animaux seront visible dans cette exposition, ainsi que des oeuvres moins connues laissant place à la découverte. Le style renaissance manièriste d’Arcimboldo plaira a ses contemporains, empereurs, cours princières, une peinture allégorique, excessive, la “bella maniera” qui dominera le XVIème siècle. Ces tableaux libèrent notre imagination, assemblages astucieux de monstres marins, de fruits et légumes, de végétaux, d’animaux forment un portrait, une tête caricaturale fantastique. A voir absolument… En parallèle à l’exposition les jardiniers du Sénat proposeront des fantaisies végétales comestibles, et des concerts seront également à l’honneur.
Exposition Fragonard, Musée Jacquemart-André
Retrouvez la légereté étourdissante du XVIIIème siècle français.
A l’occasion du bicentenaire de la mort de Fragonard, le musée Jacquemart-André organise une exposition rétrospective. Artiste de la cour du roi, il peine a être payé, et s’engage par conséquent dans une clientèle privé délaissant le genre historique apprécié de la noblesse et de l’église, il se mit alors à peindre avec passion le huit clos libertin et les plaisirs champêtres. Fragonard, un artiste maître de la légereté, à (re-)découvrir jusqu’au 13 janvier 2008.