Du 25 novembre 2025 au 1 octobre 2026
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Après le succès du premier opus consacré au radio-transistor, la série Machine arrière revient avec un deuxième chapitre passionnant dédié à la machine à écrire. Cette exposition originale propose un voyage dans le temps à rebours, remontant le fil de l’histoire depuis nos claviers numériques actuels jusqu’aux premières machines à écrire des années 1930. À travers une scénographie immersive mêlant fresques graphiques, objets emblématiques et ambiances sonores, découvrez comment cet objet révolutionnaire a transformé nos modes de communication et notre société.
Le parcours de l’exposition
Une histoire à rebours
Le parcours propose un voyage temporel original, des années 2020 jusqu’en 1936, suivant l’évolution du clavier à travers :
- Les ordinateurs et smartphones contemporains
- Le Minitel et le télex
- Les machines à écrire électriques
- Les modèles mécaniques historiques
Objets emblématiques et fresques graphiques
La scénographie s’appuie sur une sélection d’objets marquants de l’histoire de la dactylographie, mis en valeur par des fresques graphiques contemporaines qui contextualisent chaque période.
La série Machine arrière
Cette exposition s’inscrit dans un cycle thématique baptisé Machine arrière, qui explore l’histoire d’objets du domaine de la communication :
- Le radio-transistor (premier chapitre)
- La machine à écrire (chapitre actuel)
- L’autochrome (à venir) – premier procédé industriel de photographie couleur
Chaque exposition rappelle que l’histoire des technologies s’est construite à partir de tâtonnements, de hasards et d’interruptions, loin d’une progression linéaire.
Pourquoi visiter cette exposition ?
Un concept narratif unique
Machine arrière #2 adopte une approche chronologique inversée inédite. En déroulant le ruban du temps à l’envers, l’exposition révèle les liens insoupçonnés entre nos smartphones, tablettes et ordinateurs d’aujourd’hui, et les machines à écrire d’hier. Le clavier, élément commun à tous ces supports, devient le fil conducteur de cette exploration temporelle.
Une histoire sociale et technique
Au-delà des innovations technologiques, l’exposition met en lumière les contextes sociopolitiques qui ont façonné l’évolution de la machine à écrire. Elle interroge notamment :
- Les transformations des pratiques professionnelles
- La question de l’émancipation dans une société hiérarchisée et genrée
- Le rôle des dactylographes dans le monde du travail des années 1930
Une immersion multisensorielle
L’exposition ne se contente pas de montrer : elle fait vivre l’époque grâce à une plongée sonore en plusieurs actes qui restitue l’atmosphère du quotidien des dactylographes des années trente. Le cliquetis des touches, le tintement de la clochette, le retour du chariot… autant de sons qui ressuscitent une époque révolue.
Sources : Cité des Sciences & Industrie
Visuel : Détail, © Affiche de l’exposition « Machine arrière # 2 : machine à écrire ».
INFOS PRATIQUES
Expo : Machine arrière # 2 : machine à écrire
Dates : Du 25 novembre 2025 au 1 octobre 2026
Lieu : Cité des Sciences & Industrie
30, avenue Corentin-Cariou
75019 Paris
HORAIRES
Ouverture de 10h à 18h du mardi au samedi et de 10h à 19h le dimanche.
ACCÈS
Métro : Porte de la Villette (ligne 7)
Bus : lignes 139, 150, 152, PC2, PC3
Parking : Entrée quai de la Charente et boulevard Macdonald
TARIFS
Plein tarif : 15 euros
Tarif réduit * : 12 euros
– Conseillée à partir de 15 ans
– Exposition trilingue (français, anglais, espagnol)
* Tarif réduit (sur présentation d’un justificatif) : – de 25 ans, carte « familles nombreuses », 65 ans et +, pass éducation du ministère de l’éducation nationale, cartes étudiants, documentalistes, directeurs d’établissements scolaires, service civique, Pass Découverte Grand Paris Nord (sauf planétarium).
BILLETTERIE
Réservation fortement recommandée.
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NOTRE AVIS
Machine arrière #2 se distingue par son approche novatrice de la médiation culturelle. En inversant la chronologie traditionnelle, l’exposition crée des ponts inattendus entre passé et présent, nous permettant de mieux comprendre nos usages numériques actuels à la lumière de l’histoire. La dimension sociale de l’exposition est particulièrement réussie : elle ne se contente pas d’une histoire technique des machines, mais interroge les rapports de genre, les évolutions du travail et les questions d’émancipation. Le témoignage sonore du quotidien des dactylographes ajoute une dimension émotionnelle bienvenue.
Une exposition intelligente et originale, qui séduira aussi bien les passionnés d’histoire des techniques que ceux qui s’intéressent aux mutations sociales du XXe siècle.