L’exposition « Picasso-Giacometti », organisée en partenariat avec la Fondation Alberto et Annette Giacometti à Paris, mettra en lumière les relations formelles, amicales ou iconographiques qu’ont pu entretenir ces deux artistes majeurs du 20e siècle.
Les années 1930 sont, à plus d’un titre, décisives dans l’affirmation d’une scène artistique moderne aux États-Unis, à un moment particulièrement complexe de son histoire où la définition d’un art moderne américain ne peut être univoque. De l’abstraction au réalisme “social” en passant par le régionalisme, les univers esthétiques de peintres tels que Marsden Hartley, Georgia O’Keeffe, ou Edward Hopper cohabitent et se confrontent dans les mêmes foyers de création.
Pourquoi réunir le temps d’une exposition Ferdinand Hodler, Claude Monet et Edvard Munch ? Parce que ce sont des peintres essentiels de la modernité européenne, entre impressionnisme, post-impressionnisme et symbolisme. Parce que leurs œuvres s’avancent dans le XXème siècle – jusqu’en 1918 pour Hodler, 1926 pour Monet et 1944 pour Munch- et qu’elles ont exercé une influence déterminante dans l’histoire de l’art. Mais, plus encore, parce qu’ils ont tous les trois affronté des questions de peinture en apparence insurmontables, avec la même constance et au risque d’être incompris.
Imaginer une exposition qui renoue le dialogue entre les textes du jeune poète et les oeuvres d’art qu’ils commentent, c’est offrir au visiteur l’occasion de pénétrer dans les grandes pages des Salons de 1845 et de 1846 qui font date dans l’histoire de la critique d’art. En présence d’une centaine de peintures, sculptures et estampes évoquées par Baudelaire, le spectateur confronte son propre regard à la sensibilité artistique de l’auteur des Fleurs du mal et comprend comment s’est forgée la définition de la beauté moderne, qu’il n’a jamais reniée.
Depuis son indépendance conquise face à la monarchie espagnole en 1821, le Mexique n’a cessé d’affirmer sa volonté de changement et son esprit de modernité. C’est en s’appuyant sur la peinture, la sculpture, l’architecture, l’urbanisme, la musique, la littérature, le cinéma et les arts appliqués que le pays forge son identité.
La Fondation Louis Vuitton présente l’exposition « Icônes de l’Art Moderne. La collection Chtchoukine ». Elle s’inscrit dans le cadre du programme de “L’Année Franco-Russe 2016-2017 du tourisme culturel” dont elle constitue en France l’événement le plus marquant. L’exposition rend hommage à l’un des plus grands mécènes du début du XXème siècle, Sergueï Chtchoukine – collectionneur russe visionnaire de l’art moderne français, dont la collection, « reste encore aujourd’hui méconnue du grand public occidental. Depuis sa dispersion en 1948, elle n’a jamais été réunie comme une entité artistique singulière et cohérente ».