Chef-d’oeuvre de Léonard de Vinci restauré avec le concours du Centre de recherche et de restauration des musées de France, la Vierge à l’Enfant avec sainte Anne est au cœur d’une exposition exceptionnelle rassemblant pour la première fois l’ensemble des documents liés à ce panneau.
Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris organise la première rétrospective de l’un des plus grands dessinateurs de ces cinquante dernières années : Robert Crumb. Parmi les pionniers de la bande dessinée Underground, il apparaît comme une figure mythique de la contre-culture américaine. Ses récits satiriques décapent les carcans moraux et portent un regard acéré sur la société, ses noirceurs et absurdités.
Le Musée Jacquemart-André présente pour la première fois en France plusieurs chefs-d’œuvre du dernier millénaire de l’histoire pharaonique (1069-30 avant notre ère). Une exposition qui attire l’attention sur les plus belles réalisations de cette période afin de démontrer qu’il serait abusif de réduire le « crépuscule » de l’ancienne Égypte à dix siècles de déclin, même si le pays a été successivement envahi par les Kouchites, les Perses et les Macédoniens.
Au cours de sa carrière, l’artiste peintre Gustave Moreau (1826 – 1898) a témoigné une fidélité remarquable au personnage d’Hélène de Troie en lui consacrant un ensemble exceptionnellement riche. Principale rivale de Salomé dans le cœur de l’artiste, la plus belle femme de l’antiquité apparaît dès 1852 dans son œuvre, puis revient triomphalement en compagnie de Galatée à l’occasion du dernier Salon du peintre en 1880. Célébrée par la critique et les poètes comme l’une des plus grandes réussites de Gustave Moreau, Hélène sur les remparts de Troie est une œuvre majeure de la peinture symboliste qui a connu les mêmes avanies que la fille de Léda : vendue en 1885 au collectionneur Jules Beer, cette toile a été ravie à notre admiration après sa disparition sur le marché de l’art en 1913.
Le musée d’Orsay présente Misia Godebska (1872-1950) est une figure de légende de la vie artistique française de la Belle Epoque aux Années folles. Elle commence à se faire connaître par son talent de pianiste. Son mariage en 1893 avec Thadée Natanson, le directeur de La Revue blanche, la propulse au centre d’un groupe de créateurs défendant un art symboliste et décoratif.
Le Jeu de Paume présente “Ai Weiwei : Entrelacs” la première grande exposition en France consacrée à cet artiste chinois et homme de communication qui observe l’état du monde, l’analyse et tisse des liens avec ses semblables par de multiples canaux. L’exposition, qui présente également des vidéos de l’artiste, est centrée sur les photographies d’Ai Weiwei : celles par lesquelles il rend compte des mutations profondes du paysage urbain de son pays ; celles aussi qui relèvent d’une démarche plus artistique : le Conte de fées pour la documenta de Cassel et les innombrables photos numériques diffusées sur son blog ou à l’aide de son téléphone portable.